Accompagner l'autre en souffrance: au croisement de la souffrance sociale et de la souffrance psychique
Mal être, violence, les difficultés propres aux demandeurs de logement interrogent les professionnels sur leurs pratiques. L’autre, lieu de vulnérabilité, n’en est pas moins lieu de promesse. A l’articulation des discours de la souffrance psychique et de la souffrance sociale, cette formation visera à mieux comprendre l’autre pour mieux agir pour lui.
Objectif :
Identifier et élaborer sur les manifestations de souffrance de l’autre pour mieux l’accueillir
Assurer sa fonction de repère et d’étayage
Clarifier sa fonction et améliorer son positionnement professionnel dans ses relations à l’autre, à l’équipe et à l’institution
Contenu :
Développement psychique et affectif
Les remaniements psychologiques : image du corps, identité et identification
Les crises et les manifestations de la souffrance de l'adolescent dans différents contextes : familial, institutionnel et social
Les conduites à risques
Souffrance sociale et précarité
Souffrance et violence
La place du conflit, de la violence, de l’agressivité
Le positionnement
L’écoute
La continuité dans la relation : enjeux de la confiance et des repères
La fonction du tiers et de la loi
Punition et sanction
Se positionner face au conflit : le sens du lâcher prise
Autorité et communication
Le travail en équipe et en réseau
Méthodes :
Apports théoriques et éclairages pratiques
Analyse de situations
Réflexions à partir de l’expérience des professionnelsLe 21/02/2014 jeux de mise en situation permettent à un groupe de vivre une situation qui simule certains aspects de la réalité sociale. Ce type d’exercice permet au groupe un accès à la connaissance qui soit non livresque, mais au contraire créative et vécue. Le groupe découvre en les vivant certains aspects du réel social. L’apprentissage par le jeu concrétise des options pédagogiques qui consistent à privilégier les méthodes actives, les processus inductifs et la dynamique de groupe. La pédagogie du jeu requiert que les participants soient prêts à sortir d’un rôle d’écoute passive et de consommation, à faire appel à leur propre expérience et à construire eux-mêmes et avec les autres un savoir issu de l’expérience et de l’action